Description
Sorti en France le 13 mars 1970, le film Les Choses de la vie ne quittera plus jamais la mémoire collective. L’accident de voiture, la roue qui se détache, le visage de Romy Schneider derrière sa machine à écrire, celui de Michel Piccoli, tendu et inquiet derrière son volant… autant de moments qui distillent une irrésistible magie.
C’est cet envoûtement que décrypte Arnaud Corbic dans cet ouvrage « étincelant », selon l’expression de Jean-Loup Dabadie, scénariste du film. L’auteur choisit un point de départ évident mais trop souvent oublié par la critique de cinéma actuelle : le film, rien que le film. En analysant chaque plan mythique, Arnaud Corbic met en lumière les intentions et les partis pris artistiques de Claude Sautet et de Jean-Loup Dabadie. Il accomplit le prodige de recréer la force troublante du long métrage, tout en le disséquant. Au fil des images et des mots, se dessine alors le portrait d’une œuvre unique, à la fois profonde et populaire.
Pour percer le mystère des Choses de la vie et du cinéma de Claude Sautet, le texte d’Arnaud Corbic est suivi d’un entretien inédit avec Jean-Loup Dabadie, enregistré peu avant sa disparition, dans lequel celui-ci revient sur son art si subtil et singulier. Une sorte de testament cinématographique absolument passionnant.
Suivi d’un entretien inédit avec Jean-Loup Dabadie.
Préface de Thierry Frémaux.
Arnaud Corbic est professeur de philosophie et critique de cinéma. Il a déjà signé plusieurs ouvrages sur l’histoire de la philosophie, dont un livre consacré à Albert Camus.
« Avec toute sa science élégante de l'analyse, Arnaud Corbic décortique les soubassements de cette histoire que nous avons tous fantasmée, [dans un] livre formidablement illustré. »
« Un beau livre, élégant comme le cinéma de Claude Sautet. […] Un livre qu’on relit, pour le simple plaisir et pour l’amour qu’on peut (encore) porter au cinéma. »
« Arnaud Corbic signe un remarquable petit ouvrage qui analyse en détail Les Choses de la vie, film plus complexe et plus singulier qu’il n’y paraît. »