Description
« La température tombe alors si bas que notre guerrier ne voit pas d’autre solution, pour se réchauffer, que de se réfugier dans le ventre de la bête. »
À l’horizon de la grande plaine texane, un nuage de poussière se forme. Bientôt, c’est une bande d’Apaches qui surgit et kidnappe Herman Lehmann, dix ans, fils de pionniers allemands arrivés en Amérique au milieu du XIXe siècle. Commence alors pour lui une nouvelle existence, celle d’un Peau-Rouge des étendues de l’Ouest. Il découvre peu à peu la culture et les traditions des Indiens, se joint à leurs razzias et combat à leurs côtés contre l’homme blanc et les tribus adverses. Après neuf années, Herman est ramené à sa famille contre son gré. Ce retour forcé parmi ceux qu’il appelle les visages pâles ne se fera pas sans difficulté.
Publié aux États-Unis en 1927, Neuf ans parmi les Indiens est un classique de la littérature western et des études ethnologiques sur la culture amérindienne, une histoire vraie à la Little Big Man, aujourd’hui traduite en français pour la première fois. Lehmann y évoque dans une langue crue, frontale et dénuée de tout romantisme l’existence âpre et violente des tribus amérindiennes au crépuscule de leur règne sur le continent américain. Toute sa vie, il restera fidèle aux traditions de son peuple d’adoption, et c’est finalement cet écartèlement entre les deux cultures qui fait toute la force et la valeur de son témoignage : jusqu’au bout, il sera incapable de choisir un camp, ce qui lui permet, sûrement, d’approcher la vérité.
Illustré.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Jeanneau.
Fils d’immigrés allemands installés au Texas, Herman Lehmann (1859-1932) est capturé par les Apaches à l’âge de dix ans. En 1879, lorsqu’il est rendu contre son gré à sa famille de sang, Lehmann a oublié jusqu’à son nom de naissance. Il connaît une longue et difficile période de réadaptation à la culture de ceux qu’il appelle les visages pâles, et restera toute sa vie fidèle aux traditions amérindiennes.
« [U]n récit hallucinant. […] Cette version intégrale, document historique et ethnologique, se lit comme un western ultraviolent. »
« Illustré de somptueuses photos, ce témoignage est essentiel à la compréhension de la culture amérindienne alors menacée de disparition. »