Description
En 1775, à dix-huit ans, Gilbert Marie Roch, marquis de La Fayette, gendre du duc d’Ayen, est reçu dans l’Ordre maçonnique. À la même époque, en Amérique, les « insurgents », devant l’obstination du roi Georges III d’Angleterre, s’apprêtent à entamer l’insurrection contre les colonisateurs, qui se transformera bientôt en guerre d’Indépendance.
Reçu dans les cercles dirigeants du royaume de France par l’alliance qu’il vient de contracter par mariage avec la prestigieuse famille des Noailles, introduit dans les « salons », les cercles philosophiques, les assemblées de penseurs caractérisant l’ère des Lumières, grâce à sa nouvelle qualité de franc-maçon, officier au régiment des Dragons de Noailles, La Fayette se prend d’enthousiasme pour la cause des rebelles américains. Il y a deux raisons à cet engouement : la mort brutale de son père tué par les Anglais lors de la guerre de Sept Ans, et son idéal maçonnique de liberté.
Toutefois, le gouvernement de Louis XVI, prudent, tarde à s’engager aux côtés de George Washington pour l’aider à faire triompher la cause de l’Indépendance américaine. Il y sera conduit par l’action inlassable de La Fayette et de ses frères qui, usant de tous les moyens à leur disposition et, en particulier, de la naissance d’une opinion publique influente, très favorable aux « Insurgents », inciteront le roi et ses ministres à signer le Traité de février 1778. Celui-ci aura pour conséquence l’envoi d’un corps expéditionnaire français à Boston dont le rôle sera déterminant dans le succès de Washington.
La Fayette et ses amis seront aidés dans leur entreprise par un mystérieux maçon de haut rang, gardien de l’éthique de l’Ordre, qui sera instrumental dans l’aboutissement de leur entreprise.
En Amérique, engagé dans l’Armée continentale aux côtés de George Washington, pour lequel il a une très grande admiration, le jeune marquis connaîtra également une surprenante et nouvelle initiation.
Né à Paris, résidant à La Rochelle, Robert Kalbach a été directeur de l'Institut d'Études françaises pour étudiants étrangers de La Rochelle (1967-1982) et adjoint au maire de La Rochelle, chargé des affaires culturelles et internationales (1976 à 1983). Nommé conseiller culturel, scientifique et de coopération à l'ambassade de France à Vienne (1982-1986), il contribue à l'organisation de l'exposition « Vienne 1900 » présentée en 1985 à Vienne au Künstlerhaus et en 1986 à Paris au centre Pompidou. De 1988 à 1991, il occupe les fonctions de conseiller culturel, scientifique et de coopération à l'ambassade de France à Berlin-Est et contribue aux manifestations du bicentenaire de la Révolution française. En 1993, il retrouve son poste de maître de conférences à l'université de Poitiers d'où il se retire en 2001. Il consacre désormais son temps à l'écriture. Publications : - « Traversée, Traversata », Éd. Nazionale à Parme (Italie), 1980 - « Cantate pour La Rochelle », 1982 - En relation avec Jean-Luc Gireaud : « L'Hermione, frégate de la Liberté », Éd. En marge, 1999 - En relation avec Jean-Luc Gireaud : « L'Hermione, frégate des Lumières », Éd. Dervy Albin Michel, 2004 - En collaboration avec Olivier Lebleu : « La Rochelle, septembre 1944-mai 1945 : Meyer et Schirlitz, les meilleurs ennemis », Geste Éditions, 2005.