Description
Il est esssentiel de comprendre comment les œuvres d’image nous parlent, comment elles traduisent des idées, des émotions, des affects, comment «elles pensent».
L’analyse des œuvres de cinéma doit se rendre capable non seulement de décrire mais d’expliquer la façon dont pensent les images mouvantes. Pour cela, au lieu de les condamner à être l’illustration d’un texte ou d’une histoire, il faut les saisir là où elles sont le plus elles-mêmes : dans l’acte figuratif.
En «montage alterné» avec cette proposition générale, sept exemples particuliers (sur des films de Pasolini, Vertov, Epstein, Garrel, Straub, mais aussi sur la série Goldorak et sur la musique des films de Godard), où l’on verra qu’il n’est pas mauvais de se fier aux puissances de l’image, jusqu’à accepter de s’en faire l’interprète.
Jacques Aumont est universitaire. Ses livres ont été principalement consacrés aux rapports entre les images de cinéma et les autres images.