Description
La disparition prématurée d’Alexandre Pouchkine (1799-1837), le « plus grand poète russe de tous les temps », selon ses compatriotes, laissa une plaie béante dans le cœur des Russes. Pouchkine, décédé à l’âge de trente-sept ans lors d’un duel au pistolet, perdit aussi la vie en raison d’un mal incidieux qui le rongeait : la jalousie.
Grand amateur de femmes, séducteur invétéré, il dépensa sa courte existence à jouer les jolis cœurs, poussa des quantités de femmes au désespoir, exacerba la jalousie de plus d’un mari, d’un fiancé. Amoureux de l’Amour, marié à la sublime Natalia Gontcharova (1812-1863), il fut bientôt rongé par les pires tourments : le doute, la défiance, l’incertitude, la suspicion, la honte, le ridicule (une main anonyme lui délivra un diplôme de « coadjuteur du Grand Maître de l’Ordre des Cocus et historiographe de l’Ordre »…). Pouchkine périt par là où il avait tant péché.
À travers une étude soignée des mœurs de l’époque, de la vie du poète et de son épouse, l’auteur souhaite :
réhabiliter la mémoire et éclairer la personnalité de Natalia Pouchkine, courtisée certes, mais non convaincue d’adultère.
Décrire le parcours amoureux (et politique) de Pouchkine. Par ses critiques cinglantes, il s’est attiré la haine féroce de la cour.
Mettre à jour la férule implacable du tsar Nicolas Ier (1796-1855), redoutable adversaire de Pouchkine.
Décripter le rôle mineur de Georges d’Anthès dans cette tragédie. D’Anthès fut utilisé par les ennemis de Pouchkine (et ils étaient nombreux) afin de le blesser, le ridiculiser, le conduire à sa perte, au suicide peut-être…, à la mort assurément.
Texte collection « Sceptre et Couronne » :
Le sceptre et la couronne sont les insignes même de la royauté.
Des monarchies d’ancien régime à celles constitutionnelles d’aujourd’hui.
L’Europe compte, à ce jour, dix monarchies.
Ceux qui eurent l’honneur, mais aussi la lourde responsabilité de détenir ces symboles, synonymes d’autorité, de puissance, de dignité et de gloire, ont bien souvent connu un destin exceptionnel qui mérite récit.
La République, dans son acceptation moderne, est finalement une « intervention » bien récente, et l’on ne peut comprendre l’histoire des hommes et des civilisations sans s’intéresser à l’histoire de ces empereurs et de ces rois.
Mais ils sont aussi des hommes, avec qualités et faiblesses, puissance et résignation, comme l’écrivit François de Malherbe : « Ce qu’ils peuvent n’est rien ; ils sont comme nous sommes. Véritablement hommes. Et meurent comme nous. »
Tous eurent et ont, cependant, la même volonté de servir, à l’exemple de cette devise du prince Charles d’Angleterre : « Le devoir est l’essence même de la vie. »
Laurence Catinot-Crost est historienne romancière, passionnée d'art et de littérature. Elle a notamment publié chez Atlantica dans la collection « Autrefois » : « Autrefois Toulouse » (2002), « Autrefois Carcassonne » (2003), « Autrefois Albi » (2004) et « Autrefois Lourdes » (2005) ; dans la collection « Sceptre et couronne » : « Amélie de Portugal, Princesse de France » (2000), « La tsarine martyre, dernière impératrice de Russie » (2001), « La Chine impériale. Histoire des dynasties » (2002), « Le démon bleu du tsar » (2003), « Wallis la magnifique ! L'extraordinaire destin de la duchesse de Windsor » (2004) ; mais aussi : « Amélie Princesse de France, Reine de Portugal (1865-1951) » (1996), « Valeureuse Pologne » (2005) et « Eva Peron. La révolutionnaire », Séguier, collection « Empreinte », 2005.