Description
« M. Rockefeller traitait ses détracteurs avec une habileté qui frisait le génie. Il les ignorait. »
À l’aube du XXe siècle, une ressource d’un genre nouveau, tapie dans les entrailles de la terre, déchaîne tous les appétits : c’est l’or noir. Aux États-Unis, cœur battant de la révolution industrielle, des milliers de barils du précieux liquide sont écoulés chaque jour – et la demande ne fait que croître. Mais à force de manœuvres, une entreprise, la Standard Oil Company, est parvenue à faire main basse sur la quasi-totalité de son commerce, et abuse de ce monopole pour imposer à tous la loi de ses seuls profits. Rien ne semble pouvoir arrêter son expansion ni l’influence de son fondateur, John D. Rockefeller…
Une femme va cependant se dresser contre cet ogre économique : Ida Tarbell, considérée comme l’une des pionnières du journalisme d’investigation moderne. Entre 1902 et 1904, elle publie dans une revue indépendante, le McClure’s Magazine, une série d’articles révélant les pratiques déloyales, sinon illicites, employées par la Standard Oil pour neutraliser ses rivales. Son enquête choc provoquera une déflagration dans l’opinion publique qui conduira la justice américaine, en 1911, à reconnaître l’entreprise coupable de violation du droit de la concurrence et à ordonner son démantèlement. C’en sera fini du plus grand trust de l’histoire des États-Unis.
Ici traduit en français pour la première fois, le livre de Tarbell est un monument de la littérature américaine qui brasse tous les éléments de sa mythologie – une plongée dans l’enfance terrible du capitalisme, lorsque tout était encore permis.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Lars Kemper.
Préface d’Elizabeth Catte.
Figure historique du journalisme américain, Ida Tarbell (1857-1944) est aussi l’auteure de biographies de référence consacrées à de grandes personnalités politiques, notamment Napoléon et Abraham Lincoln.
« Un document historique majeur [qui] se lit comme un roman d’Alexandre Dumas ou d’Eugène Sue. »
« Le plus remarquable livre de ce genre jamais écrit en Amérique. »
« Un monument du journalisme et une fascinante plongée dans l’histoire du capitalisme américain. »