Description
Appuyée sur un corpus d’environ cinq cents contes parus entre 1862 et 1922, voici l’étude de la mutation du conte dans la première partie du XIXe siècle. Les fées d’hier ressemblent de plus en plus à des femmes en chair et en os, voire à des lorettes, quand elles ne prennent pas toutes les apparences de la « femme fatale ». Inutile de préciser que Perrault, dans ces contes « pour grandes personnes », fait les frais de cette mutation.
Professeur de littérature comparée à la Sorbone, il dirige chez Séguier la collection « Bibliothèque Décadente » et la « Collection Noire ». Il a déjà publié plusieurs essais dans la « Collection Noire ». Ses recherches sont aujourd'hui orientées vers la littérature de la fin du XIXe siècle.