Description
Il est rare au premier abord que le flamenco laisse indifférent. Peut-être parce qu’il contient une grande part de l’humanité, peut-être parce qu’on s’y reconnaît dans ses instincts les plus spontanés, il déstabilise l’homme éduqué et remémore la nature humaine indomptée.
Peter Knapp, « faiseur d’images » de renom, fait une rencontre inattendue avec le flamenco. Porté par une discipline souple, une éthique créative, une attitude distinguée, une sensibilité aventureuse, une vraie présence, Peter s’est questionné durant toute la semaine pour sortir des limites et repartir en ayant disséqué le problème : comment photographier le flamenco en restituant le mouvement et le son ?
Après un cursus de Lettres, elle a débuté ses investigations sur le flamenco en 1994 à Grenade, en Andalousie, avec un mémoire sur « Le flamenco dans le cinéma de Carlos Saura », poursuivant par la suite ses recherches sur le flamenco à l'Ecole pratique des hautes études de la Sorbonne. Danseuse-chorégraphe professionnelle durant une dizaine d'années, elle part s'installer à Séville en 2005 et entre au Museo del Baile flamenco de Cristina Hoyos, puis dans la production d'Andrés Marín et dans la maison de disques Bujío Producciones. Spécialiste du Baile, journaliste-rédactrice depuis 2005 pour la revue dirigée par Claude Worms, Flamencoweb.fr, elle publie également dans plusieurs revues espagnoles spécialisées. En Espagne, elle écrit des textes pour des disques de flamenco comme celui de Pansequito ou Mariana Cornejo, des synopsis de spectacles et des adaptations pour Andrés Marín et Ramón Bocanegra et est sollicitée à plusieurs reprises comme conseillère technique et traductrice pour des documentaires franco-espagnols sur le flamenco.