Description
« La nuit s’était faite en lui. »
Au début du XXe siècle, dans le sud des États-Unis, les petits producteurs de tabac doivent faire face à la domination des grandes compagnies qui les forcent à vendre leurs récoltes à des prix dérisoires. Le jeune avocat Percy Munn assiste, impuissant, à ce combat inégal qui précipite de nombreuses familles dans la misère et attise les flammes de la révolte. Tiraillé entre son attachement viscéral aux lois et sa soif de justice, Munn choisit finalement le camp des Cavaliers de la Nuit, une organisation secrète qui défend la cause des producteurs en détruisant des entrepôts et des champs, en faisant régner la peur et couler le sang. À leurs côtés, derrière un masque, Munn bascule dans la spirale de feu et de violence qui embrase le pays…
Véritable épopée, Le Cavalier de la Nuit est le premier roman de Robert Penn Warren, triple prix Pulitzer et auteur du classique Tous les hommes du roi. Traduit pour la première fois en 1951, introuvable depuis, ce monument de la littérature américaine est enfin réédité.
Traduit de l’anglais par Michel Mohrt.
Préface d’Hubert Prolongeau.
Robert Penn Warren (1905-1989) est l’un des plus grands noms des lettres américaines du XXe siècle. Né et élevé dans les États du Sud, il est présenté comme l’héritier direct de William Faulkner pour sa description de cette région si spéciale des États-Unis mais aussi pour son intensité dramatique et sa capacité à sonder les âmes de ses personnages. Il a signé de nombreux romans, dont Tous les hommes du roi (1946) couronné par le prix Pulitzer. Une distinction obtenue à deux reprises supplémentaires (fait rarissime), en 1958 et en 1979, pour son œuvre poétique.
« [Un] texte formidable, un coup de maître où toutes les formes possibles de récit […] fusionnent, portées par une narration toujours fluide et complexe. »
« Une épopée follement romanesque, brillamment écrite. Un livre aux allures de classique. »
« Penn Warren est passionnant par la richesse de sa thématique, et par le regard qu’il a contribué à imposer sur un Sud qui n’a sans doute pas entièrement disparu. »
« C'est Les Raisins de la colère en plus noir et violent. »
« Un classique de la littérature américaine. »
« [Un] texte puissant, publié dans la belle traduction du regretté Michel Mohrt. »