Description
« Mon utopie est ici, entre la plage, ma chambre, ma bibliothèque. »
« Pour évoquer mon ennui, le mieux est de rendre compte de mes journées vouées à regarder passer le temps. L’homme affairé tient un agenda, l’homme sans horaire son journal intime. Le premier note ses rendez-vous avec les autres, le second consigne ses réunions avec lui-même. Mon livre est fait des carnets écrits du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016. Deux ans vécus à Biarritz, ville de tous mes excès casaniers. Des jours qui se sont succédé entre flâneries, lectures, griffonnages et siestes. Des nuits à faire les cent pas dans mon crâne en attente de l’aurore. Des heures qui ont tourné sans déformer la mollesse de leur cadran.
En écrivant ces pages, j’ai trompé mon ennui sans lui être infidèle. Pour l’amateur de moments perdus qui les feuillettera, j’espère qu’il en sera de même. »
Frédéric Schiffter
Frédéric Schiffter vit à Biarritz depuis son enfance. C'est pourquoi il se définit lui-même comme « philosophe balnéaire ». Il est l'auteur d'une quinzaine d'essais salués par la critique, dont Philosophie sentimentale (Flammarion, prix Décembre 2010), Le Charme des penseurs tristes (Flammarion, 2013), Petite philosophie du surf (Atlantica, 2014), et On ne meurt pas de chagrin (Flammarion, prix Rive Gauche 2016).
« Surtout, ce journal du temps qui passe entre les vagues (à l'âme) et les insomnies est magnifiquement écrit. Cet atrabilaire qui se soigne en détestant Michel Onfray fait preuve d'un humour bienveillant et vachard selon la météo. »
« “En écrivant ces pages, j'ai trompé mon ennui sans lui être infidèle.” Tout le ton de ces deux années de journal intime tient dans cette phrase. On ne peut qu'avoir de la sympathie pour un Schopenhauer en espadrilles. »
« [D]ans ce tome qui couvre les années 2015 et 2016, [Frédéric Schiffter] franchit un cap, ajoutant dans son cocktail une dose nouvelle d'acidité et d'émotion. »