Description
« L’URSS finissait à Noël, Noël 1991. »
En 1991, un jeune ingénieur français écume l’URSS finissante. Des rives de l’Amour à la mer de Barents, du Dniepr à la Neva, il ausculte des mines, des forêts, des usines, fraye avec des banquiers, des cadres, des contremaîtres… Depuis la chute du Mur, la débâcle du communisme se propage sous ses yeux. Émerge un continent, bientôt un champ de bataille pour tous les consultants, apparatchiks, aventuriers d’Europe et de Russie.
Pour Olivier, c’est son nom, cette cavale signe la fin d’une jeunesse éblouie par Mai 68. Elle périme les grandes causes, les visions collectives du progrès. Après nous, ne reste plus que je.
Olivier Bomsel a vécu la fin de l’URSS du dedans. Il en tire un roman mêlant la fresque industrielle à l’introspection intime. Porté par une langue agile, son livre brosse un portrait éclaté, celui d’une génération confrontée à la perte du futur. Un récit fascinant qui jette sur la Russie un regard inédit.
Économiste, spécialiste des médias et des institutions, Olivier Bomsel a signé plusieurs essais, notamment sur le numérique et l’économie politique. Après nous est son premier roman.
« Ce road trip dans un pays en décomposition est étrange et inquiétant. […] Un récit passionnant, dans un paysage de fin du monde. »
« Avec ce style singulier de journaliste hyper lucide, Olivier Bomsel porte la lumière sur la chute de l’URSS pour éclairer l’actualité russe. […] Il écrit de fil en aiguille, avec le goût de la précision et l’art de la formule. »
« Ce livre est dépaysant et déroutant, à cause de son aspect inclassable, ni reportage, ni roman, ni autobiographie, et tout à la fois cependant. »
« Olivier Bomsel distille sa vision du monde communiste livré à la cupidité de tout un chacun ; et son texte déstructuré, haché en parcelles d’Histoire qui s’arriment au fur et à mesure de la pensée, annonce le délitement de l’Empire russe. »