Description
C’est un nom qui est devenu un symbole. Celui de la vitesse, de l’élégance, de la tragédie également. Le jeune Enzo Ferrari se rêvait chanteur d’opéra mais il n’avait, selon ses dires, « ni voix, ni oreille ». Alors il s’est tourné vers l’automobile : il a commencé par démonter des camionnettes dans un minuscule garage de Turin et fini par régner sur un empire international.
Alors que le réalisateur Michael Mann dessine, dans son dernier film, un portrait fascinant mais parcellaire de la légende Ferrari, rien ne vaut la parole du Commendatore en personne pour mieux saisir son mystère et son talent. À travers cette autobiographie, le mythe laisse place à l’homme qui se livre avec une franchise à la fois étonnante et touchante. Il revient sur ses réussites, mais aussi sur ses échecs et sur les drames qui ont jalonné son existence, comme la mort de son fils Dino à l’âge de 24 ans.
Ce livre fait le récit d’une vie hors normes, menée par le goût de la beauté, de la vitesse et de l’exigence. Enzo Ferrari était unique. Ses Mémoires en témoignent.
Traduit de l’italien par Stéphane Kramer.
Enzo Ferrari (1898-1988) a fondé la Scuderia Ferrari en 1929. Celui que l’on surnommait le Commendatore a consacré toute sa vie à la construction et à la compétition automobile.
« Une saga de bruit et de fureur. »
« Dans ses Mémoires, Ferrari […] manie la cigüe et la caresse, il alterne plusieurs visages, professionnel, méthodique, metteur au point taciturne quand il évoque ses créations ; plus sarcastique quand il exprime son opinion sur les pilotes et la vie en général. Enzo a l’humour froid des survivants ayant traversé deux guerres mondiales, l’invention du moteur à explosion, le goudronnage des routes et la voiture comme exhausteur de vie. Ces Mémoires font office de sépulture car la mort y rôde à chaque instant, sur la piste et les chemins poussiéreux. »