Description
« Pour avoir une vie amusante, je veux dire amusante à raconter, il faut renoncer à l’espoir d’une vie heureuse. Savoir toujours y renoncer à temps fut la plus grande chance de ma vie. »
Avec Liberty, Simon Liberati revient sur « trois mois de galère, les cent jours d’un plumitif aux abois ». Une période tumultueuse durant laquelle l’écrivain navigue entre des relations amoureuses chaotiques, accumule nuits blanches et excès, puis affronte un mystérieux corbeau. Ce « roman vrai » rassemble toutes les veines du style Liberati. Ainsi y retrouve-t-on le chroniqueur lucide de la débauche, le critique littéraire érudit ou encore le portraitiste intraitable. Au-dessus de ces qualités, domine le moraliste au style éblouissant.
Simon Liberati est l’auteur de onze ouvrages. Il a été lauréat du prix de Flore pour L’Hyper Justine (Flammarion) ainsi que du prix Femina pour Jayne Mansfield 1967 (Grasset). Son livre Eva (Stock) a été unanimement salué par la critique.
« Liberati fait valser vanités et essentiels dans une grande ronde bordélique et jouissive. »
« Une fois encore, c’est le style qui fait le prix de ces carnets d’un moraliste amoral. »
« Dans un fragment de son journal, l’écrivain décrit sa vie qui ne ressemble à aucune autre, avec son esthétique fin de siècle, ses accents punk-rock et son désir d’élévation de l’esprit. »
« Simon Liberati propose un étonnant journal littéraire. Réjouissant. »