Prix des Deux Magots 2024
Un homme rencontre une femme à la sortie d’une séance d’Elle et lui, le chef-d’œuvre de Leo McCarey. Ils se mettent à discuter de leur passion pour ce film. C’est le point de départ d’une histoire d’amour à la fois évidente et intense. Mais elle a soixante-douze ans, et lui, quarante-huit. Peut-on ignorer un tel fossé ? Est-il possible de tout recommencer ?
Leur histoire va les plonger dans la spirale du temps et des souvenirs. Le Paris d’aujourd’hui ouvrira un passage vers la Vienne d’autres époques, de l’immédiate après-guerre aux années 1970.
« Cinéaste de l’impossible », aventurier des contrées hostiles, metteur en scène virtuose, écrivain de la démesure… La vie de Werner Herzog n’a rien à envier au plus incroyable de ses scénarios. Dans cette autobiographie dantesque, écrite à l’instinct, le réalisateur revient pour la première fois sur les épisodes marquants de son parcours : les tournages chaotiques devenus légendaires (Aguirre, Fitzcarraldo…), la collaboration explosive avec Klaus Kinski, mais aussi son enfance dans les décombres de l’Allemagne d’après-guerre, son amitié avec Bruce Chatwin, les dizaines de fois où il a frôlé la mort, son travail avec la Nasa, son expérience de cavalier de rodéo dans les arènes mexicaines, les stratagèmes mis en œuvre pour boucler in extremis le financement de ses films…
Traduit de l’allemand par Josie Mély.
Une silhouette élégante et mystérieuse, une voix rauque inimitable, un regard qui semble sonder l’invisible… Pendant plus de trente ans, la grâce et le talent de Monica Vitti ont envoûté des générations de spectateurs, tombées sous le charme de L’avventura, du Désert rouge ou de L’Éclipse. Mieux qu’aucune autre actrice, elle a su incarner la femme moderne, troublante et énigmatique – au point d’apparaître, parfois, aussi insaisissable que ses personnages.
C’est quoi, une vie ?
Que retient-on de la sienne quand on apprend soudainement qu’elle touche à sa fin ?
Peter Schjeldahl est critique d’art. Il ne lui reste que six mois à vivre. Il s’attelle à noter ses pensées – ce qui lui revient, ce qui le hante –, à ramasser quelques miettes alors qu’il se tient tout au bord du gouffre. Et il en tire ce texte unique, inclassable, déchirant et drôle, à la fois « grand roman américain », Mémoires d’un poète du New York underground, méditations d’un mourant et collection d’aphorismes d’un moraliste élevé dans le chaos de la contre-culture des années 1960.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nicolas Chemla.
Un père, un fils, et entre eux… le rock qui déferle, la contre-culture qui rebat toutes les cartes, la guerre éternelle entre l’ancien et le nouveau monde qui s’observent, se guettent sans jamais se comprendre.
Avec Perdu pour la France, Patrick Eudeline signe son livre le plus personnel et, de loin, le plus touchant. Il retrace ici son évolution intellectuelle, la formation de ses goûts et rappelle, avec un sens inné du détail juste, du rythme et de la formule, l’enchaînement des différentes révolutions culturelles, des années 1960 jusqu’en 2000.